Roseline RUBEN interroge père Gilles ROUSSELET, sur le sens de mots utilisés de manière souvent imprécise : on parle de confession ou de réconciliation ; de pardon ou de miséricorde… que nous apprend cette diversité du vocabulaire ? Comment dire et transmettre cette expérience fondamentale : quand nous avons rompu, Dieu notre Père, nous appelle encore et par dessus tout…

Fils prodigue Sacrement de pénitence et de réconciliation, la confession permet de rétablir le lien d’amour qui a été altéré ou rompu par nos péchés.

En se confessant à un prêtre, c’est comme si l’on avouait ses péchés à Dieu. Le prêtre est un pont entre Dieu et nous.

Avant de se confesser, on se prépare en faisant un examen de conscience, sans indulgence, où l’on évalue honnêtement les fautes commises envers Dieu, les autres et soi-même.

En présence du prêtre, représentant de Dieu bon Pasteur, on se présente brièvement, on remercie Dieu pour son aide puis on avoue ses fautes en insistant sur les plus difficiles à éviter.

Le prêtre nous donne son éclairage et nous aide à nous retourner vers Dieu, avec un vrai désir de changer de vie ; il nous bénit et prononce l’absolution, qui nous lave de nos péchés, avant de nous donner une « pénitence », signe de la conversion à laquelle le Christ nous a tous appelés.

Après une bonne confession, on se sent heureux, léger et fort, de la force de Dieu, qui aide à se libérer de l’esclavage du péché et à prendre un nouveau départ, dans le désir de s’éloigner du mal et de mettre l’amour aux commandes de notre vie.

Dans la Paroisse du Sacré Coeur, chaque grande fête (Noël, Pâques…) est précédée d’une Journée ou d’une Matinée du Pardon, annoncée dans les informations paroissiales.

>> Pour rencontrer personnellement un prêtre, voir les horaires des permanences