Editorial du 7 février 2021

6 Fév 2021 | Edito

Dimanche de la santé (dans l’Eglise catholique de France)

Père François (ancien kinésithérapeute, le Père qui est masseur !)

Le 4 février était la 1eJournée internationale de l’ONU de la Fraternité humaine’ (2e anniversaire d’Abû Dhabi avec le Pape François et le gd Chaykh d’El Azhar). Le 11 février sera la ‘Journée mondiale du malade’ proposée par le Pape au jour de ND de Lourdes).

Avec cette passe difficile de la covid pour le monde entier (une première dans l’histoire humaine !), ce dimanche tombe à point. C’est une prise de conscience et une maturation bien exprimées par Job s’abandonnant à Dieu (1e lecture) : ‘Souviens-Toi, Seigneur : ma vie n’est qu’un souffle !’. Et le Psaume 147 qui suit nous réconforte : ‘Le Seigneur guérit nos blessures’, même si on doit l’aider auprès de nos frères souffrants ! On pourrait préciser : blessures physiques, psychologiques, et spirituelles.  Le Christ, ‘lumière des Nations et gloire d’Israël’ a été très sensible à la faiblesse humaine qu’il a portée lui aussi, dans son humilité jusqu’à heurter les vues humaines dans sa mort, rejeté de l’humanité.  Sa lumière nous appelle : ‘Tout le monde Te cherche !’ lui disent ses apôtres. Sans calcul, tous les trois (Job, Paul ‘serviteur de tous’ et Jésus) en grande liberté nous montrent notre route.

L’Eglise se doit de raffermir tous les souffrants. Le SEM (Service Evangélique des Malades  et des personnes  isolées), au sein de l’Eglise catholique de France, porte spécialement ce souci. ‘J’étais malade et vous M’avez visité’ (Mt 25,36), ou bien ‘vous ne l’avez pas fait’…! Comme disait cette personne âgée à celle qui la  visitait : ‘Quand vous partez, je n’existe plus !’. Porter nos frères souffrants de mille façons, c’est voir la présence du Christ en eux au milieu de nous. Dans la nuit, Il est cette lumière qui nous appelle et doit nous attirer. Pour cela il  nous faut une grande liberté personnelle, et nous organiser ensemble.

Le ‘désert médical’ face à la pandémie nous oblige à corriger des finances mal utilisées comme le coût de nos armes nucléaires, déclarées ‘immorales’ par le Pape, et désormais  interdites par l’ONU, avec l’entrée   (22 janvier dernier) en vigueur, dans le droit international, du TIAN (Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires) dont personne n’a parlé…